Pendant les années 70, il y a eu le Punk. On l’a bien comprit. On nous l’a même assez ressassé, même si c’est souvent très intéressant. Mais on finit par oublier que la grande Bretagne nous a fournit des bombes en tout genre, et notamment du rock dur, certes, mais pas punk : du Pub Rock. Du bon vieux rock, qui pioche dans le blues, dans le RnB, et bien sur dans le rock and roll des 50’s, le plus rebelle. Joe Strummer s’y est mit, avec ses 101ers. Mais le groupe dont j’ai envie de parler, celui qui guérit de tous les maux (je sais, c’est facile…), c’est Dr Feelgood.
Un bon rock virile, qui donne envie de monter le son très haut. Parfait pour les jours, ou d’excellente humeur, on laisse de coté ses goûts pour le rock intello, mélodramatique... Les jours ou on irait bien mettre quelques baffes au génial Thom Yorke.
Dr Feelgood, une sorte de Hard Blues macho, condensé de toutes les musiques de voyous. C’est Lee Brilleaux, chanteur, crachant par terre entre deux textes salaces. Le genre de mec qui n’a pas le temps de sourire. Puis le génial gratteux Wilko Johnson. Genial car ses riffs, souvent repris de standards blues et rock, sont bien plus compliqués qu’ils en ont l’air (Wilko possède une technique qu’on peut apprécier aisément via You Tube).
Bref, c’est parfait. Un gars qui passait ça lors d’une soirée disait que c’était ça, du « vrai rock ». C’est démago mais bon… Suffit de se passer Roxette ou She Does it Right, d’enfiler ses aviators et de s’y croire.
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